Ce sont eux qu’on appelle aujourd’hui «intouchables» ou, pour atténuer le mépris qui s’attache au terme, « depressed classes » ou « scheduled classes » (distincts des scheduled tribes). On les appelle aussi adivasi, «habitants primitifs» (ce qui implique qu’on les considère, selon une théorie de l’origine des classes longtemps en vogue, comme des descendants d’aborigènes soumis à la ségrégation par la conquête aryenne).
La désignation d’intouchable (asprsya) n’est pas usuelle dans les sources anciennes. Le premier exemple en paraît être du XIIe siècle, au Kashmir, et montre qu’ils n’étaient pas toujours sans droit à la justice dans la société : un corroyeur avait sa hutte sur un terrain où le roi voulait faire construire un temple et ne la céda au roi qu’une fois que celui-ci voulut bien la lui demander. L’histoire est contée pour montrer la justice du roi Candrapida. Les intouchables sont souvent appelés par les Européens «parias» (du tamoul paraiyar, qui en désigne certains seulement). Au XIIe siècle, le philosophe vishnouite Ramanuja, qui professait l’égalité de tous devant Dieu, leur a donné le nom de Tirukkulattar, «ceux de la famille de la Fortune», Gandhi celui de Harijan, peuple de Dieu.
« Avec mon mari et nos enfants, nous sommes partis faire le tour de l’Inde en un mois en novembre, et nous en revenons des sourires sur le visage et de la joie dans nos cœurs ! L’agence de Bobby nous a permis de réaliser ce rêve dans de très belles conditions et nous les en remercions. A ne surtout pas louper lors de votre séjour : les tigres de Ranthambore, le Taj Mahal au coucher du soleil, les ablutions dans le Gange au petit matin à Varanasi et le train ! »
Sofia – Italie