Le kathakali –sorte de laïcisation avant la lettre de la danse sacrée, peut-être même d’une origine plus ancienne que cette dernière, le kathakali est un drame danse typiquement dravidien et dont les thèmes ne sont plus d’adoration, mais de description de scènes généralement tirées des grands poèmes ou des légendes locales ou, naturellement, interviennent les dieux, ceux-ci ne se pouvant concevoir comme absents d’aucune activité humaine. Ces drames dansés se jouent généralement la nuit sur la place des villages du Kerala, a la lueur des flambeaux, et durent parfois plusieurs nuits de suite, utilisant pour le jeu scénique toutes les ressources codifies par Bharata, en outrant parfois certaines des poses et mudra. Essentiellement un théâtre d’hommes, c’est un cirque héroïque et muet, ou l’expression exagérée et le maquillage fantastique jouent un rôle primordial.
Chaque divinité ou caractère représenté possède son maquillage particulier (réalisé en pâtes de riz colorées) et sa coiffure attitrée de manière que le public (toujours averti) puisse reconnaître du premier coup d’œil le personnage en scène. Il n’y a pas de décor et l’action est simplement ponctuée par des batteurs de tambours qui évoluent sur la scène au milieu des acteurs-danseurs. L’action est lente, précise, parfois même acrobatique.
« Avec mon mari et nos enfants, nous sommes partis faire le tour de l’Inde en un mois en novembre, et nous en revenons des sourires sur le visage et de la joie dans nos cœurs ! L’agence de Bobby nous a permis de réaliser ce rêve dans de très belles conditions et nous les en remercions. A ne surtout pas louper lors de votre séjour : les tigres de Ranthambore, le Taj Mahal au coucher du soleil, les ablutions dans le Gange au petit matin à Varanasi et le train ! »
Sofia – Italie