Avant d’étudier la «peinture mobile» dite miniature, il convient de faire le point sur cette appellation erronée, car leur taille varie, selon les cas, de la dimension d’une feuille de dessin à celle d’un timbre-poste ; il s’agit donc soit d’une peinture, soit d’une véritable miniature. La peinture mobile était exécutée sur palme, étoffe, bois ou papier à base de soie, de bambou, de jute, de coton ou de lin.
Pour réaliser une miniature sur papier, l’artiste utilisait un papier fait à la main, dont il superposait deux ou trois feuilles réunies par de la colle de pâte ; la surface, rendue lisse par le frottement d’une bille d’agate, subissait alors un revêtement de colle forte qui la rendait imperméable ; ensuite, l’esquisse de la peinture était dessinée avec un rouge léger, facile à enlever, recouvert de couleur blanche ; puis le tracé, si l’artiste le jugeait bon, était modifié et précisé par un trait noir qui, lui, était définitif. Lorsque le peintre voulait obtenir plusieurs exemplaires du même sujet, il exécutait un poncif en perforant son papier tout en suivant le dessin, l’appliquait sur une surface vierge et, le saupoudrant de poudre noire, en obtenait les contours essentiels.
Le dessin était légèrement visible ; il suffisait alors d’apposer les couleurs, d’origine végétale ou minérale, préalablement broyées et mélangées. C’était une peinture à l’eau, à laquelle on mélangeait un adhésif ; elle était ensuite polie avec une bille d’agate et parfois vernie avec une sorte d’amidon. De la grosseur des pinceaux, faits en poils d’animaux (chameau, bélier, mangouste et écureuil) dépendait l’épaisseur du trait.
Les miniatures étaient souvent le fruit du travail collectif d’un atelier ; un artiste était spécialisé dans les paysages ou l’architecture, un autre dans les personnages ou les animaux. Cette collaboration, si étonnante pour la mentalité occidentale moderne, aboutissait à la création d’œuvres d’une réelle homogénéité et d’une grande qualité artistique. La plupart des peintures n’étaient pas signées ; cependant, dès l’époque d’Akbar, l’on connaît des miniatures signées qui tranchent sur la production courante par leur qualité exceptionnelle.
« Avec mon mari et nos enfants, nous sommes partis faire le tour de l’Inde en un mois en novembre, et nous en revenons des sourires sur le visage et de la joie dans nos cœurs ! L’agence de Bobby nous a permis de réaliser ce rêve dans de très belles conditions et nous les en remercions. A ne surtout pas louper lors de votre séjour : les tigres de Ranthambore, le Taj Mahal au coucher du soleil, les ablutions dans le Gange au petit matin à Varanasi et le train ! »
Sofia – Italie